Deux films et trois livres pour cette période festive.

Dans cet épisode, Nina, notre super chroniqueuse nous propose une liste de deux films et trois livres pour cette période festive, pour soi, pour offrir, pour sourire et réfléchir.

Love actually (Richard Curtis, 2003)

En ce moment, toute dose de kiff est bonne à prendre. Moi, ma dose c’est les films avec Hugh Grant. C’est même Hugh Grant d’une manière générale – on va pas se mentir, Hugh Grant qui sourit c’est un peu ton monde qui s’éclaire. Alors, je ne boude pas mon plaisir, j’ai regardé Coup de foudre à Notting Hill il y a trois jours, Le Come Back hier, et j’attends qu’on soit décemment plus proche de Noël pour regarder LOVE ACTUALLY (pour la 275e fois). Love Actually, c’est ma madeleine de Proust, en moins intellectuel, certes, mais en tout autant savoureux, certainement.

Une myriade d’acteurs tous plus sympathiques les uns que les autres, de l’amour, du rire, des larmes et des gens qui se croisent. Le tout à la sauce comédie britannique en hiver. On ajoute le déhanché de Hugh Grant qui danse solo sur la musique des Pointers Sisters et voilà, je suis heureuse. J’espère que vous le serez aussi.

La vie rêvée de Walter Mitty (Ben Stiller, 2013)

Le synopsis : pour échapper à la banalité de sa vie, le timide Walter Mitty fait des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais soudain confronté à des difficultés professionnelles, il doit partir à l’action dans le monde réel et embarquer dans un périple incroyable qui va changer sa vie à jamais.

La vie rêvée de Walter Mitty, c’est un film de Ben Stiller, avec Ben Stiller, dans lequel il nous livre une très belle leçon de vie. Je trouve qu’elle fait écho aux Locomotives; parfois il arrive qu’on vive enfin ses rêves. Le film vous emporte dans des paysages grandioses, on a le souffle coupé, on vibre ! 

Il est définitivement dans mon top 3, j’espère qu’il rejoindra le votre.

Le chien tête en bas – 45 histoires d’asanas (Clémentine Erpicum & CÄät, éd. La plage, 2019)

Ca n’est pas un roman, mais une plongée illustrée dans l’histoire du yoga, certes, mais surtout dans celle fascinante des divinités indiennes, des sages et des animaux sacrés. Au fil des pages et des géniales illustrations de CÄät on découvre les mythes accompagnant une liste non exhaustive d’asanas (les postures du yoga). Que l’on soit soi-même yogi ou non on s’imprègne de ces légendes et petites leçons de vie. J’ai adoré ce livre car il est comme un souvenir agréable vers lequel on aime revenir. On le tripote, on relit des passages, on se laisse absorber dans une reposante contemplation.

Alors comme c’est écrit dans l’avant-propos, « que le voyage vous soit profitable ».

Le dit du Mistral (Olivier Mak-Bouchard, éd. Le Tripode, 2020)

C’est le roman de la rentrée et littéraire de 2020 des éditions Le Tripode écrit par Olivier Mak Bouchard, ça s’appelle Le dit du Mistral et c’est absolument merveilleux. Déjà le livre en lui-même est beau – les éditions Le Tripode éditent toujours des petits bijoux visuels et toutes leur notes additionnelles sont poétiques et amusantes. Et que vous dire de l’histoire à part que le talent de l’auteur n’est pas résumable ?  La quatrième de couverture nous explique ceci : « un chat vagabond, un champ de cerisiers, un violent orage et le secret d’un mur de pierres qui chamboule la vie de deux hommes… (…) C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. (…) C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux ».

Voila vous l’aurez compris dans cette chronique je vous partage pleins de choses qui sont dans ma liste de « préférés » et ce roman ne fait pas exception. Il fait partie de ces livres dont on redoute de voir la dernière page arriver. On le termine comme on termine un chocolat chaud en hiver, en le savourant.

The End (ZEP, éd. Rue de Sèvres, 2018)

Troisième et dernier bébé :  Une BD. Mais quelle BD ! On parle ici d’une BD qui se lit comme un roman d’aventure illustré par des dessins captivants, une aventure qui vous poussera dans vos retranchements. 

Et qui se cache derrière cette pépite ? Zep ! Zep, que vous connaissez peut être plus pour être le papa de Titeuf, le héros qui aide les enfants à mieux grandir et les adultes à mieux vieillir. 

Ici point de Titeuf, mais Théodore Atem, stagiaire scientifique engagé dans un projet étudiant les moyens de communication des arbres entre eux. Au dos de la bande dessinée, cette phrase énigmatique : « Je pensais que nous étions là pour observer la forêt. Mais c’est elle qui nous observait ».

Ca s’appelle The End, c’est aux éditions Rue de Sèvres, et moi perso je me sui fait tatouer un arbre après l’avoir lu.

N’oubliez pas d’aller voir votre libraire indépendant pour vos achats de livres ! <3

Nina Meyer @ninasavane